Pour sa première participation à la BRAFA du 25 janvier au 2 février 2014 la galerie Michel Descours accordera une place importante à la peinture flamande et néerlandaise dans un accrochage éclectique allant du XVIIe au XXe siècle.


 

 



 

 

 

 

 

Pieter STAVEREN dit aussi Petrus Staverenus


(actif à La Haye de 1634 à 1654)


Le Baptême de l'eunuque, vers 1642-1645
Huile sur panneau
76 x 105 cm
Signé en bas à gauche: P. STAVERENUS
© Didier Michalet / galerie Michel Descours


De retour d'un pèlerinage à Jérusalem, l'eunuque (un officier de la reine d’Éthiopie) demande à être baptisé par l'apôtre Philippe quand il lui apparaît sur ??son char (Nouveau Testament, Actes des Apôtres, 8, 26 - 40). C'est la seule peinture historique de cet artiste surtout connu pour des natures mortes et des scènes de genre. La composition est dérivée d'une gravure célèbre de Rembrandt datée 1641. L'originalité de la peinture de Staveren réside dans la réunion des différentes races de l’humanité qui participent à la scène.


On the way back from a pilgrimage in Jerusalem, the eunuch (an officer of the queen of Ethiopia) asks to be baptised by the apostle Philippe when he appears to him on his chariot (New Testament, Acts of the Apostles, 8; 26-40). This is the only historical painting the artist is known to have done. The composition is derived from a famous etching by Rembrandt dated 1641. The originality of Staverenus’ painting lies in his representation of people of diverse ethnicities participating in the scene.


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Philippe-Aguste IMMENRAET


(Anvers, 1627 – id., 1679)


Paysage. Bergers cheminant avec leur troupeau entre de grands arbres


Huile sur toile


147 x 196,5 cm


Ce paysage, acquis sans nom d’auteur et un moment rapproché de l’œuvre d’Isaac de Moucheron, vient d’être rendu au peintre anversois Immenraet. La lumière méridionale qui baigne ses sous-bois est le signe d’un probable séjour italien. Le déploiement éminemment décoratif des arbres, animés par le croisement pittoresque de branchages et de lierres, témoigne d’une invention heureuse.


This landscape, acquired without author's name and first associated to the work of Isaac de Moucheron, has finally been restituted to Antwerp painter Immenraet. The southern light that bathes its undergrowth is the sign of a probable Italian stay. The deployment eminently decorative of the trees, animated by the picturesque crossing branches and ivy, shows a happy invention.


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Antoine PAYEN


(Bruxelles, 1792 – Tournai, 1853)


Pont de bambou sur la rivière Tjisadane à Bogor (Java-ouest), 1818


Huile sur panneau


29 x 49 cm


Monogrammé et daté en bas à gauche : AP / 1818


© Didier Michalet / galerie Michel Descours



Le Pont de bambou sur la rivière Tjisadane à Bogor d’Antoine Payen est un tableau miraculé. C’est l’un des premiers que l’artiste, nommé peintre des Indes orientales des Pays-Bas en 1817, peignit dans l’archipel indonésien. Il en fit don au gouverneur général de la colonie, Cornelis Theodorus Elout. Une fois sa mission achevée, ce dernier s’embarqua vers sa terre natale sur la frégate Admiraal Evertsen, en février 1819. De Java au milieu de l’Océan indien la traversée fut désastreuse. Après plusieurs avaries le navire fit eaux de toutes parts, avant de prendre feu et de sombrer au large de l’îlot Diego Garcia. Dans la précipitation, abandonnant tous ses biens, Elout donna l’ordre de sauver son tableau de Payen ainsi qu’un autre destiné au gouvernement. C’est dire le prix qu’on attachait à ces vues exotiques des lointaines colonies. Payen y a dépeint la douce vie qui s’écoule dans la campagne javanaise avec les moyens appris de Valenciennes, le père du paysage historique moderne.


The mission of the Dutch painter Antoine Payen to Java, from 1817 to 1826, is a major chapter in the discovery of the East Indies by Europeans in the early nineteenth century. Commissioned by the government to « form a collection of views of this country which, gathered in Europe, would give a fair idea of the appearance of these countries », he traveled throughout the Indonesian archipelago, filling his sketchbooks on the spot. Painted for Cornelis Elout, the Commissioner General of the Dutch East Indies, The Bamboo Bridge over the River Tjisadane to Bogor is one of his earliest works. Saved from the fire and from the wreck of governor’s frigate in 1819, he reached after many vicissitudes to the Netherlands. Payen depicted the sweet life flowing in the Javanese countryside with ways learned from Valenciennes, the father of modern historical landscape.


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François-Joseph NAVEZ


(Charleroi, 1787 – Bruxelles, 1869)


Scène de musique, 1819


Huile sur toile


90 x 106,1 cm


Signé et daté en bas à gauche : F.J. Navez. Rome 1819


© Didier Michalet / galerie Michel Descours


Lauréat du premier prix de peinture de l’Académie de Gand de 1812, Navez s’installe l’année suivante à Paris et y devient l’élève de David, qu’il accompagne deux ans plus tard dans son exil à Bruxelles. L’ascendant du maître sur son disciple est fort au moment du départ de ce dernier pour Rome en 1817. La redécouverte de la tradition italienne, la rencontre avec Ingres et l’influence des Nazaréens, vont infléchir son art et contribuer à lui forger un talent propre. Premier exemple majeur de cette maturité, notre Scène de musique donne à voir le croisement de ces influences multiples.


In 1812 Navez won the first prize for painting at the Ghent Academy, and in the following year he moved to Paris where he became a student of David, whom he accompanied on the latter’s exile to Brussels two years later. The master’s influence impact on his disciple remained strong as Navez departed for Rome in 1817. His rediscovery of the Italian tradition, his encounter with Ingres and the influence of the Nazarenes gave a new direction to his art, helping to shape his own individual talent. Our Musical Group is the first major example of this mature period, visibly at the intersection of these various influences.


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Jean RAINE


(Schaerbeek 1924-1986 Rochetaillée-sur-Saône)


Etude pour un poêle de Louvain, 1969


Acrylique sur papier


marouflé sur toile


99 x 151 cm


© Didier Michalet / galerie Michel Descours


Après un séjour de plus deux ans sur la côte Ouest des États-Unis (1966-1968), durant lequel il découvre la peinture acrylique, Jean Raine (1927-1986) adopte une nouvelle manière de composer ses peintures. Il recouvre totalement le support – le plus souvent du papier marouflé sur toile – jusqu’à noyer les figures anthropomorphes et zoomorphes dans des enroulements colorés de plus en plus denses. Des reliquats de visages simplement signifiés par des regards écarquillés sont pris dans un mouvement de lignes et de taches très expressif. La spontanéité et la liberté du geste revendiquées par les membres du groupe CoBrA, avec qui Jean Raine a travaillé et exposé entre 1948 et 1951, caractérisent Ébauche pour un poêle de Louvain (1969). Cette œuvre fait partie d’un ensemble de trois peintures de grand format réalisées en vue de participer au Salon de Mai (Paris), auquel il fut invité à son retour en Europe. Souvent, chez Jean Raine, les titres étonnent, font sourire, ou interpellent. Ils sont rarement des commentaires directement associés à la représentation et, au contraire, créent le plus souvent des chocs poétiques inattendus. A la fois peintre et poète, il dressait des listes de titres potentiels indépendamment de la réalisation des peintures, auxquelles il les associait ultérieurement parfois de manière aléatoire. Ebauche pour un poêle de Louvain est l’une des dernières grandes acryliques des années 1960 encore en circulation sur le marché de l’art.


After spending two years on the West Coast of the United States (1966-1968), where he discovers acrylic paint, Jean Raine (1927-1986) adopts a new way of composing his paintings. He recovers totally the support – paper mounted on canvas most of the time – to drown the anthropomorphic and zoomorphic figures in colorful windings increasingly dense. Remnants faces simply indicated by protruding eyes are caught in a movement of lines and expressive spots. The spontaneity and freedom of action claimed by members of the CoBrA group, with whom Jean Raine has worked and exhibited between 1948 and 1951, characterized the Study for a Stove of Leuven. This work is part of a set of three large paintings done in order to participate to the Salon de Mai (Paris), where he was invited after his return in Europe. Both painter and poet, Jean Raine stood lists of potential titles regardless of the representation of the paintings, that he associated sometimes later in a random way. Study for a Stove of Leuven is one of the last large acrylic of the 1960’s still in circulation on the art market.


Lien vers l'exposition été 2014



Contact / demande de visuels :


Galerie Michel Descours


44 Rue Auguste-Comte


F-69002 Lyon


France


Tél. +33 (0)4 78 37 34 54 / +33 (0)4 72 56 75 97


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