Lecture Valentine Hugo / Erik Satie

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Denis Bernet-Rollande (lecture), Marie Mazille (clarinette/clarinette basse)

Les spectateurs sont invités à échanger librement avant la représentation et à recouvrir la Musique d’ameublement d’Erik Satie.

 

Programme

 

Impressions sur le ballet Jeux, 1913

Le 15 mai 1913, le ballet Jeux, dont Nijinski est à la fois le danseur et le chorégraphe, est présenté au théâtre des Champs-Élysées. Claude Debussy écrit la musique, Léon Bakst dessine les décors.

Valentine Gross, qui bénéficiait d’une laisser-passer permanent aux répétitions et spectacles des Ballets russes depuis 1909, en fait le compte rendu dans le n° 17 de la revue Comœdia illustré. Son article est illustré de six pastels.

 

Notes sur le Portrait des poètes surréalistes, 1948

Le célèbre tableau Portrait des poètes surréalistes fut exécuté entre 1932 et 1948 par Valentine Hugo. Peu après l’exposition du musée Galliera de 1948 où Henri Matarasso achète le tableau directement à l’artiste, elle rédige des notes retraçant l’histoire de l’œuvre et précisant le sens de son projet. La peinture fut reproduite à plusieurs états d’exécution dans des revues (Cahiers d’art, n° 5-6, 1935 ; Harper’s Bazaar, 1936 ; Sur, 1936), et fut présentée au MOMA de New York avant d’être détruite par Valentine en 1937 (sur un coup de tête) puis reprise plus tard à la hâte pour l’exposition parisienne de 1948. La constellation des poètes surréalistes de Valentine Hugo correspond à l’intérêt pour les « Thèmes astrologiques » développé par les proches d’André Breton.

 

Le verger de Paul Klee, 1945

Dans le n° 20-21 des Cahiers d’art (1945-1946), son directeur Christian Zervos rend hommage au peintre Paul Klee mort au début de la guerre. Les témoignages de René Char, Tristan Tzara, Jacques Prévert ou le texte de Valentine Hugo que nous écoutons à présent y son rassemblés. Valentine exploite la dimension musicale de l’œuvre de Paul Klee pour faire ressurgir des souvenirs et pour laisser divaguer son esprit.

 

Erik Satie, 1954

A l’occasion d’une émission de la Radiodiffusion française intégralement consacrée au compositeur Erik Satie, son réalisateur Georges Charbonnier interroge Valentine Hugo au sujet du spectacle Parade (1917). Elle évoque les difficultés de réunir et de faire travailler ensemble Jean Cocteau pour l’argument, Pablo Picasso pour les décors, le rideau et les costumes puis Erik Satie pour la musique. Valentine Hugo contribua à faciliter les échanges entre les acteurs de ce projet compliqué. Elle rapporte quelques anecdotes sur Parade et des propos échangés avec Satie.

 

Erik Satie : le bon maître, 1958

Dans le cadre d’une émission de radio de la série « Soirée de Paris » enregistrée le 9 juin 1958 autour de Satie, Valentine Hugo est invitée à parler de la personnalité du musicien d’Arcueil. Elle en dresse un portrait touchant et drôle.

 

 



Marie Mazille interprète et improvise librement autour des thèmes suivants :

Prélude à l’Après-midi d’un faune de Claude Debussy,

Je te veux, Poudre d'or, Parade, Avant dernières pensées, Gnossienne n° 3 d’Erik Satie.

 

 

 

Denis Bernet-Rollande débute à Aix-en-Provence avec la création et l’aventure des Mirabelles, un théâtre musical et travesti qui connut un grand succès dans les années soixante-dix. À Bordeaux et en Avignon on en venait même aux mains pour avoir une place à Blanchisserie Blanche ! tandis que, dans Passage Hagard, le tout jeune Charles Berling faisait ses débuts.

Après cette expérience de création collective, Denis Bernet-Rollande s’est attaché à théâtraliser une littérature récente et souvent poétique. À Grenoble avec (Made in Théâtre) il a adapté pour les planches des textes d’Eugène Savitzkaya, Paul Léautaud, André de Richaud, Jean Genet, Michel Tournier, Jean-Luc Lagarce, Albert Camus, Donatien de Sade, Antoine Choplin, Karl Valentin, Copi, Alfred Jarry, Noëlle Renaude.

Aujourd’hui, il joue en solo son répertoire de courtes pièces : de Richaud Je ne suis pas mort, Tournier Le Fétichiste, Lagarce Les Règles du savoir-vivre dans la société moderne, Choplin La Manifestation, Valentin Valentine, Renaude Blanche Aurore Céleste et, avec Jérémie Mignotte à la flûte, Ma Solange comment t’écrire mon désastre, Alex Roux.

 

 

Marie Mazille est clarinettiste, violoniste et compositrice inspirée des musiques traditionnelles et improvisées. Elle travaille depuis 15 ans pour le théâtre, la danse contemporaine et la chanson française. Elle a récemment créé les musiques originales de Noce chez les petits bourgeois (Brecht, mise en scène Philippe Pujol), Les Bas-fonds (Gorki, mise en scène Philippe Pujol), Blanche Aurore Célèste (Noëlle Renaude, mise en scène Denis Bernet-Rollande). Elle a aussi composé pour Béatriz Acun, Robert Seyfried, Habib Adel (danse contemporaine et Hip Hop). Marie Mazille accompagne sur scène Gérard Pierron (elle a signée une grande partie des arrangements de ses derniers albums) et Hélène Maurice (« De filles en aiguilles », trio avec Nathalie Fortin, et « Les Créatures », trio avec Isabelle Bazin). Elle chante également dans « Cher André » (reprises de chansons de Bourvil mise en scène par Benoît Olivier) et elle intervient régulièrement en milieu scolaire et hospitalier.

 

 

Infos et contacts :

Gwilherm Perthuis | gwilherm.perthuis@galerie-descours.com | 04 72 56 75 97
Galerie Michel Descours, 44 rue Auguste Comte, 69002 Lyon (accès Métro A : Station Ampère-Victor Hugo)

 

 

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